Les ami·e·s du Lab nous parlent des films réalisés par des femmes qui les ont marqué·e·s.
Notre invitée du jour est Marianne Denicourt 🥰
Marianne suit des cours d’art dramatique avant d’intégrer l’école des Amandiers de Nanterre. Au cinéma, elle a notamment travaillé avec Jacques Doillon, Patrice Chéreau, Jacques Rivette, Arnaud Desplechin, Benoît Jacquot, Raoul Ruiz, Claude Lelouch…
En 2007 et 2008 elle réalise deux documentaires, “une maison à Kaboul” et “Nassima, une vie confisquée” qui a reçu le Prix média de la Fondation pour l’enfance. En 2015 elle est nommée dans la catégorie meilleure actrice dans un second rôle pour Hippocrate de Thomas Lilti. Elle continue en parallèle de jouer régulièrement au théâtre.
En 2017 elle a été nommée Chevalier dans l’ordre des arts et lettres
1 – Ton confinement : il a lieu où et tu l’envisages/le vis comment?
Je le vis le mieux possible. Je suis chez moi avec ma famille. J’essaye d’accepter de vivre avec l’incertitude, les restrictions et l’avenir incertain.
2 – Comment tu as connu le Lab et ce que tu y as vécu, ce que tu en penses.
J’ai connu le lab par Fabienne Silvestre qui m’a proposé d’y participer mais je n’étais malheureusement pas disponible. Ce sera peut être pour une prochaine fois.
3 – Cite un ou plusieurs films réalisés par des femmes qui t’ont marqué·e et que tu as envie de faire découvrir. Dire pourquoi en quelques mots
–Wanda de Barbara Loden. Son seul film. Un autoportrait austère, désespéré, magnifique. C’est une actrice et une réalisatrice bouleversante.
– Cleo de 5 à 7. Le premier film d’Agnes Varda que j’ai vu au ciné club de mon Lycée. J’avais 14 ans. J’ai des images très précises encore en mémoire. J’ai eu le sentiment de découvrir un film sans artifice.
–La leçon de piano. Jane Campion. Pour la grande beauté, le romanesque et la poésie du film.
Plus récemment, j’ai beaucoup aimé :
– C’est ça l’amour de Claire Burger (d’ailleurs récompensé au Les Arcs Film Festival)
– Les films de Justine Triet
– ceux de Rebecca Zlotowski
4 – un adjectif pour qualifier ton féminisme.
Incontournable.
