
Participant·e·s
Özgür Anil, réalisateur autrichien
Antoine Duchêne, compositeur français
Sabine Ehrl, réalisatrice allemande
Dorian Jespers, réalisateur belge
Marie Laroche, compositrice française
Chloé Léonil, réalisatrice française
Aline Magrez, réalisatrice belge
Alba Pino, réalisatrice espagnole
Irina Prieto Botella, compositrice espagnole
Aurélie Reinhorn, réalisatrice française
Pascal Reinmann, réalisatrice suisse
Nicolas Worms, compositeur français
Organisateurs
Fabienne Silvestre, Coach et Co-fondatrice du Lab
Guillaume Calop, Co-fondateur des Arcs Film Festival et du Lab
Observatrices
Clara Enquin, coordinatrice du Talent Village
Solenn Touchard-Durmord, secrétaire pour l’atelier

La boîte à idées
- Éducation : une forme de “conscientisation” du fait de vivre dans une société inégale doit être abordée dès le plus jeune âge, de l’éducation inculquée par les parents à celle dispensée dans les écoles. L’objectif est de rendre ces lieux moins toxiques pour les adultes de demain. De la maternelle à l’enseignement supérieur, ce type d’atelier pourrait créer des déclics chez les jeunes et leur permettre d’appréhender des différences individuelles sans passer par des stéréotypes. Il est également d’une importance majeure d’améliorer l’égalité des chances pour les jeunes, par exemple en révisant le système d’orientation, car personne ne devrait être exclu d’un secteur en raison d’une discrimination, qu’elle soit réelle ou potentielle.
- Réseaux : Les réseaux féminins sont moins affirmés que leurs équivalents masculins. L’objectif est donc de développer un réseau de sororité et de soutien au niveau européen.
- Un autre but est d’écrire plus de personnages féminins “badass”, ce qui faciliterait l’identification et diversifierait les modèles pour que chacun puisse y trouver son compte, se reconnaitre dans un personage de fiction.
- Rôles secondaires : Une grande attention doit également être accordée aux rôles secondaires et tertiaires. Le cinéma reflète la société, aussi il s’agit de réfléchir pour tous les rôles (surtout ceux qui ont du pouvoir) s’ils doivent nécessairement être joués par des hommes blancs. Tout le monde doit remettre en question ses propres préjugés (par exemple pourquoi ai-je pensé que tel type de rôle devait être un homme ?) pour pouvoir déconstruire ce que l’on attend d’un homme ou d’une femme et ne pas perpétuer les stéréotypes.
- Carte blanche. Pour l’instant, devant s’adapter dans une société patriarcale, les femmes peuvent essayer d’identifier quelques points positifs à leur position de «deuxième sexe». Par exemple, comme les gens ont moins d’attentes vis-à-vis du travail féminin, profitons de cette situation pour laisser libre cours à notre créativité.

*Pour mémoire : règles de confidentialité et de publication du Lab :
Nous utilisons la règle dite de Chatham House, du nom d’un célèbre think tank britannique.
Cette règle est utilisée pour réglementer la confidentialité des informations échangées lors d’une réunion : quand une réunion se déroule sous cette règle, les participants sont libres d’utiliser les informations collectées à cette occasion, mais ils ne doivent révéler ni l’identité, ni l’affiliation des personnes à l’origine de ces informations. Cela permet une plus grande liberté de parole et des prises de positions plus fortes.
La liste des participants aux ateliers est en revanche publique, dans le but d’indiquer la diversité et la qualité des personnes présentes et donner de la valeur aux idées émises.