Participant·e·s

Viviana Andriani, attachée de presse

Tony Arnoux, attaché de presse

Brigitte Baronnet, Allocine,

Laurent Cotillon, le film français,

Françoise Delbecq, ELLE

Marion Dubois-Daras, Syndicat français de la critique de cinéma

Antoine Guillot, France Culture

Elsa Keslassy, Variety,

Véronique Le Bris, Cine Woman,

Claire Vorger, attachée de presse

 

Organisat·eurs·rices

Fabienne Silvestre, Co-fondatrice du Lab et animatrice coach

Sandrine Brauer, membre du conseil d’administration du Collectif 50/50

Guillaume Calop, co-fondateur du Lab

Laurence Lascary, membre du conseil d’administration du Collectif 50/50

 

Observatrices

Fanny de Casimacker, coordinatrice générale du Collectif 50/50

Marie Clavreul, assistante du Lab

La boîte à idées

  • Recrutement paritaire de chroniqueur·ses, programmateur·rices, et des personnes qu’on invite à l’antenne
  • Se fixer à titre personnel des normes de représentativité lors d’interviews, d’enquêtes, par exemple au moins 1/3 de femmes, et des personnes issues de la diversité
  • Il faut veiller dans les rédactions à ce qu’il y ait plus d’équilibre, de diversité d’âge, de sexe, d’orientation sexuelle etc.
  • Rendre les personnes (femmes, personnes issues de la diversité…) légitimes à adopter une parole politique (à l’instar des portes paroles du collectif)
  • Il faut travailler l’influence, inciter les gens à ouvrir les yeux sur leurs biais inconscients
  • Peut-être se diriger vers des « soft quotas » (quotas souples, c’est à dire sans objectifs chiffrés mais fondés sur l’incitation)
  • Les rédactions doivent être davantage à l’écoute de leurs équipes qui peuvent représenter des avis et points de vue progressistes ou du moins divergents.
  • Donner la parole à des femmes ou des personnes issues de la diversité sans en faire des porte-parole de leur groupe ou le sujet principal de la discussion, mais s’intéresser et valoriser leurs propos individuels, leurs œuvres…
  • Accorder le même traitement médiatique à deux artistes de genre différent et rompre les chaines d’invisibilisation
  • Re-diriger les médias cherchant un·e invité·e vers d’autres intervenants·es tout aussi pertinents·es pour entendre des voix différentes, pour que les mêmes critiques ne soient tout le temps invités·es (le plus souvent des hommes de surcroit)
  • Arrêter de constituer des jurys de journalistes dans les festivals : celles/ceux-ci ont l’habitude d’échanger entre eux, cela participe à un entre-soi qui fait véhiculer des biais et stéréotypes communs ; briser ces clans en les répartissant dans d’autres jurys permettra davantage d’échanges
  • Demander à des structures collectives comme le CNC ou des associations de journalistes, d’organiser des débats autour des sujets liés à l’inclusion et à la diversité, en y intégrant la presse au titre des participants·es et non d’observat·eurs·rices.

*Pour mémoire : règles de confidentialité et de publication du Lab :

Nous utilisons la règle dite de Chatham House, du nom d’un célèbre think tank britannique.

Cette règle est utilisée pour réglementer la confidentialité des informations échangées lors d’une réunion : quand une réunion se déroule sous cette règle, les participants sont libres d’utiliser les informations collectées à cette occasion, mais ils ne doivent révéler ni l’identité, ni l’affiliation des personnes à l’origine de ces informations. Cela permet une plus grande liberté de parole et des prises de positions plus fortes.

La liste des participants aux ateliers est en revanche publique, dans le but d’indiquer la diversité et la qualité des personnes présentes et donner de la valeur aux idées émises.