Notre invitée du jour est Maimouna Doucouré 🔥🎥🔥

Après des études de biologie et des cours de théâtre en tant que comédienne, Maïmouna Doucouré se lance dans la réalisation de films suite à un concours de scénario qui lui permet de réaliser un premier film autoproduit.

Elle écrit ensuite Maman(s), une histoire à auteur d’enfant, avec un soupçon autobiographique. Produit par Bien ou Bien productions, le film est sélectionné dans près de 200 festivals à travers le monde et remporte plus de 60 prix, dont le Prix International au festival de Sundance, le Grand Prix au festival de Toronto ainsi que le César 2017 du Meilleur Court-métrage.

Son premier long-métrage Mignonnes, qui aborde le thème de l’hypersexualisation des pré-adolescentes, a reçu, en janvier 2020, le Prix de la Meilleure Réalisation à Sundance ainsi que la Mention Spéciale du Jury International à la Berlinale (Génération). Le film sortira prochainement en salles.

Maïmouna a également reçu en 2019, le prestigieux Gold Fellowship Award de la part de l’Académie des Oscars, récompensant la Meilleure Jeune Réalisatrice.

1 – Ton confinement : il a lieu où et tu l’envisages/le vis comment?

Je vis entre Paris et Bordeaux. Je vis le confinement en famille à Bordeaux. J’ai eu une petite fille en même que je faisais mon long-métrage Mignonnes. J’étais très prise par le travail. Alors je ne vous cache pas que je savoure autant que je peux ce moment avec elle.

2 – Comment tu as connu le Lab et ce que tu y as vécu, ce que tu en penses.

J’ai connu le Lab lorsque je suis venue présenté mon film aux exploitants réunis dans le cadre du Le Sommet des Arcs, au Les Arcs Film Festival.

3 – Cite un ou plusieurs films réalisés par des femmes qui t’ont marqué·e et que tu as envie de faire découvrir. Dire pourquoi en quelques mots

J’aimerais vous présenter une réalisatrice que j’ai découverte récemment grâce à l’actrice Aïssa Maïga. Elle s’appelle Sarah Maldoror, considérée comme une pionnière du cinéma africain, puisqu’elle a, dès le début des années 70, réalisé des films sur le continent.

Aïssa Maïga m’avait gentiment proposé de me la présenter au mois de mars dernier, mais les mesures de confinement dues au Covid-19 ont empêché cette rencontre.

Sarah Maldoror est décédée il y a quelques jours, le 13 avril dernier. Il est d’autant plus important pour moi de lui rendre hommage aujourd’hui par ce biais.

Je vous invite à découvrir ses films, comme Sambizanga ou encore Le passager du Tassili.

4 – un adjectif pour qualifier ton féminisme.

Décomplexé